Un voyage enchanteur .....

Mon amie Akiko m'a donné quelques cours de calligraphie japonaise et m'a fait découvrir le haïku, sorte de poème japonais qui n'exprime que lui même et n'a d'autre sens que le sien propre : "sans automne pas de feuilles mortes, sans feuilles mortes pas d'automne".

Le haïku "sorte de balafre légère tracée dans le temps" comme dit Roland Barthes, réussit à exprimer en peu de mots ce que l'encre suscite en quelques traits de pinceau dans la calligraphie.

Un même souffle, un même élan au terme d'un intense recueillement.

Tenu au bout des doigts, le pinceau, gorgé d'encre, est suspendu verticalement au-dessus du papier puis, d'un seul mouvement, il trace un signe noir qui s'inscrit avec la force de l'évidence sur la surface blanche : un mot.

J'ai débuté mon apprentissage en shin shiatsu dans les Cévennes dans un lieu propice à la réflexion et à l'engagement. 

Le shiatsu libère les tensions corporelles par pressions du pouce sur les points d'acupuncture.

La Fédération Française de Shiatsu Traditionnelle (FFST) affiche un certain nombre d'exigences au regard du certificat délivré à l'issu de la formation (3 à 4 ans minimum).

La première année consiste à apprendre ou sont situés ces différents points, à les intégrer dans une pratique régulière.

La deuxième année la pratique devient de plus en plus régulière, l'élève prend des cours d'anatomie, de physiologie, de médecine traditionnelle chinoise et passe un brevet de premiers secours civiques.

La troisième année, l'élève s'il a validé son 1er niveau d'anatomie et de physiologie prépare le 2ème niveau, applique ses acquis théoriques à sa pratique.

J'ai également débuté en même temps et avec le même enseignant, Philippe Beauvois, des exercices de vie issus des arts martiaux, visant à développer le souffle, la souplesse, l'harmonie nécessaire à la pratique du shiatsu.

Découverte des chemins de randonnées et des villages de ma région avec les membres du club de marche de ma ville. Je fais de belles rencontres, les paysages sont somptueux et les randos agréables ... quelle chance d'habiter une si belle région!

Une semaine pour les cinéphiles à ne pas manquer à Clermont Ferrand, la possibilité de visionner de nombreux courts, j'en ai vu pour ma part + de 50.

Ce site va maintenant prendre tout son sens pour moi car vendredi 13 novembre 2009 j'ai stoppé mon activité professionnelle dans la joie et la bonne humeur ... à suivre

Le RV de la 2ème semaine d'octobre de tous les passionnés d'objets volants ...

Secrète et envoutante ... à découvrir absolument

La compassion est une prédisposition à la perception et la reconnaissance de la douleur d'autrui, entraînant une réaction de solidarité active, ou seulement émotionnelle. Il s'agit donc d'une variante d'empathie axée sur la douleur.

De même la compassion envers autrui peut être confondue avec la pitié, au sens moderne, avec sa connotation de condescendance.

Ces deux distorsions de la compassion sont donc stériles, parce qu'il y manque une aide, un soutien actifs et efficaces, dans la mesure du possible. En effet, si une personne se noie, cela n'arrange pas les choses de se noyer avec elle, et peut même empirer sa condition. De plus, pleurer sur le sort de quelqu'un ne l'aide généralement pas (Wikipédia).

Après l'invasion et l'occupation par la Chine du Tibet en 1950-1951, Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama, avait fui le 17 mars 1959 et traversé la frontière indienne le 30, treize jours après le début d'une insurrection avortée à Lhassa contre le régime chinois.

A l'occasion du 50e anniversaire de l'échec du grand soulèvement antichinois, le dalaï-lama accuse la Chine d'avoir fait du Tibet un «enfer» et d'avoir tué «des centaines de milliers de Tibétains».

De son lieu d'exil de Dharamsala, dans le nord de l'Inde, le chef spirituel du bouddhisme tibétain, réitère sa revendication d'une «autonomie significative» pour son pays natal. «Ces cinquante dernières années ont été celles de la souffrance et des destructions pour le territoire et le peuple du Tibet», a dit le lauréat 1989 du prix Nobel de la paix, dans un discours prononcé devant son temple accroché aux contreforts de l'Himalaya.

Pékin a réagi à ces propos en déclarant que le dalaï-lama «propage des rumeurs» et des «mensonges» sur le Tibet. «Les réformes démocratiques au Tibet sont les plus vastes et les plus profondes de son histoire», a précisé la Chine (Lefigaro.fr avec AFP, La Croix, Le Monde).

Lao Tseu :

"Etre courageux sans compassion mène à la mort"

Zhang Xianliang :

"La compassion fait agir alors que la faiblesse rend craintif"

Milarepa :

"Ayant médité la douceur et la compassion, j'ai oublié la différence entre moi et les autres"

Norman Mailer :

"L'absurdité nous ôte tous sens des lois humaines, tout sens profond des valeurs et nous éloigne notamment de la compassion, essentielle à la survie de l'homme"

Se muscler sans bouger, c'est possible ! C'est ce qu'on appelle l'isométrie, un ensemble d'exercices qui déclenchent des contractions musculaires intenses, sans avoir recours à des mouvements physiques.

Quotidiennement, vous faîtes des efforts statiques: quand vous regardez la télévision, quand vous lisez le journal, quand vous tenez votre verre pendant une conversation, quand vous êtes devant votre ordinateur, etc.

Mais ces efforts quotidiens ne sont généralement pas d'une intensité suffisante pour raffermir les muscles. L'isométrie consiste à imposer à un muscle une contraction statique intense pendant six à dix secondes.

Démonstration

Voici une série d'astuces pour muscler chaque partie du corps en restant assis. Installez vous confortablement dans votre siège et c'est parti !

• La poitrine
  Les avant-bras appuyés contre la face extérieure des accoudoirs de votre siège, pressez les fortement comme si vous vouliez les rapprocher l'un de l'autre. Si vous ne disposez pas d'accoudoirs, pliez les coudes et placez les mains devant vous, à la hauteur des yeux, et pressez les paumes l'une contre l'autre.
  
  
• Les épaules
  Les avant-bras appuyés contre la face intérieure des accoudoirs du fauteuil, pressez-les fortement comme si vous vouliez les éloigner l'un de l'autre. Si vous ne disposez pas d'accoudoirs, placez les mains à la hauteur des yeux, paumes vers l'extérieur et doigts entrelacés, et tendez les bras devant vous.
  
  
• Les cuisses
  Pour le dessus des cuisses : bloquez le pied droit derrière un des pieds avant de la chaise. Poussez fortement sur celui-ci comme si vous vouliez tendre la jambe devant vous. Faites de même avec l'autre jambe.
  
  Pour l'extérieur des cuisses : les pieds collés au sol, bloquez l'extérieur des genoux avec vos mains et essayez de les écarter.
  
  Pour l'intérieur des cuisses : à l'inverse de l'exercice précédent, bloquez les genoux avec les poings, à l'intérieur cette fois, et tentez de les rapprocher.
  
  
• Les mollets
  Sur la pointe des pieds, placez les paumes sur vos genoux et poussez sur ceux-ci comme si vous vouliez ramener les talons au sol.
  
  Pour chaque exercice, contractez les muscles pendant au moins six secondes, tout en expirant lentement par le nez. Ne bloquez pas votre respiration, vous pourriez avoir une sensation d'étourdissement. Ensuite, relâchez vos muscles, puis recommencez.
  
  Tous les exercices se font en position assise. En quelques semaines seulement, vous constaterez un renforcement de tous les muscles sollicités.
  
  

Les enseignements de Jacques Salomé, psychologue et écrivain, sur la communication au sein du couple et de la famille ont été pour moi depuis plusieurs années une aide précieuse.

J'ai découvert J.Salomé par la lecture d'un 1er livre qu'un ami m'a offert "passeur de vies", l'itinéraire d'une vie, le parcours d'un homme, ses erreurs passées, ses doutes et ses joies, ses souffrances intimes et ses errances, ses incompréhensions et ses succès ... autant d'expériences à travers lesquelles J.Salomé expose sa découverte progressive d'une façon de vivre en harmonie, et les points essentiels constituant aujourd'hui les fondamentaux de sa méthode ESPERE.

J. Salomé nous enseigne à mieux être en restituant symboliquement à l'envoyeur, les messages toxiques reçus car conserver ces messages génèrent les 6 grandes blessures de la vie : l'injustice, l'humiliation, l'impuissance, la trahison, l'abandon, le rejet .

Voici un extrait traitant de la relation de couple issu d'un film d'1h30 tourné en mai 2006 lors d'un atelier de Jacques Salomé.

Ceux qui savent être silencieux aux bons moments génèrent chez les autres une émotion toute particulière. 

Lors de mes visites à la prison de Fresnes, il m'est si souvent arrivé de me taire qu'il m'a été possible parfois de ressentir chez le détenu que je visitais cette émotion chargée de respect.

Un extrait du livre "Si je mens" de Françoise Giroud illustre bien cette force du silence :

"Quand Chamberlain a compris qu'il n'était pas le Premier Ministre capable d'être le chef de l'Angleterre en guerre, il a choisi lui-même son successeur, comme c'était alors la tradition au sein du Parti Conservateur anglais et il a désigné Lord Halifax.

Pour donner le maximum d'atouts au Gouvernement, il a souhaité que Churchill fasse partie du Cabinet. Il l'a convoqué et lui a dit : "Halifax est le meilleur mais nous avons besoin de vous. Acceptez-vous d'être le numéro deux ?" Churchill, par patriotisme, par devoir, par cette authentique grandeur qu'est l'abnégation devant l'intérêt supérieur, a dit oui.

Quelques heures après, un homme qui avait un peu de génie, Lord Beaverbrook, le tycoon de la presse anglaise, demande à Churchill de le recevoir d'urgence et lui dit : "Il paraît que vous avez accepté qu'Halifax soit Premier Ministre ? Ce n'est pas possible !"

Churchill répond qu'il s'agit là d'une affaire d'état et qu'il n'en discutera pas avec lui. Beaverbrook insiste. et dit : "C'est un crime contre la nation. Il n'y a que vous qui puissiez mobiliser la Grande Bretagne.", il insiste, il discute : Churchill  est au fond convaincu de ce que dit Beaverbrook mais objecte : "J'ai donné ma parole, je ne la reprendrai pas".

Alors Beaverbrook dit : "Je vous demande une seule chose. Quand vous serez convoqué par Chamberlain avec Halifax et qu'il vous demandera de confirmer votre acceptation, restez silencieux trois minutes. Trois vraies minutes. Cent quatre-vingt secondes avant de dire oui. Au nom de l'Angleterre, je vous le demande !".

Churchill trouve cela saugrenu et ne voit pas comment ça pourrait changer la situation, mais il a de l'amitié et de l'estime pour Beaverbrook. Il promet.

Le lendemain, Churchill et Halifax sont dans le bureau de Chamberlain, à Downing street. Chamberlain dit : "Voulez-vous, je vous prie, confirmer à Lord Halifax que vous acceptez d'entrer dans son cabinet ? ..." Et Churchill se tait. Une minute. Il se tait. Une minute et demie, il se tait. Avant que les trois minutes se soient écoulées, Lord Halifax disait : "Je crois que c'est Winston Churchill qui doit être le Premier Ministre".

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ces trois minutes ont joué un rôle majeur dans l'histoire de la Deuxième Guerre".

Une vidéo retraçant l'histoire du sac à main de sa première apparition à l'époque des pharaons jusqu'à aujourd'hui. Le sac a connu de nombreuses variations et est devenu un accessoire incontournable.

Un département cher à mon coeur, des souvenirs de vacances inoubliables auprès de mes grands parents maternels, je suis enracinée à cette terre lotoise depuis mon enfance et chaque jour davantage. 

Celui qui m'accompagne dans mes réflexions sur le sujet est l'ouvrage d'Albert Bandura sur le sentiment d'efficacité personnelle ; il s'agit d'une synthèse majeure sur les représentations que les hommes ont de leur capacité d'agir avec efficacité, par l'influence sur eux-mêmes et sur leur environnement.

Docteur en psychologie, A. Bandura enseigne à Université de Stanfort. Il souligne dans ses recherches l'importance des facteurs cognitifs et sociaux. Il est l'un des chefs de file du courant socio-cognitiviste en Amérique du Nord.

Cet ouvrage s'adresse tout particulièrement aux professeurs et étudiants des 2ème et 3ème cycles en psychologie mais intéressera les psychologues cliniciens, les pédagogues, les sociologues, les responsables de management, ...

La manière et les moyens retenus par une personne pour une tâche dépendent de la manière dont elle se sent capable de réaliser une tâche qui soit utile.

Bandura (1997, cité par Karsenti et Larose, 2001) a défini le sentiment d'auto-efficacité comme la conviction qu'a un individu d'être capable d'organiser et de réaliser les actions nécessaires à l'accomplissement d'une tâche. La notion de sentiment d'auto-efficacité se partage en sentiment d'efficacité (ou de compétence) (efficacity expectations) qui est la conviction qu'à un individu de sa compétence à réaliser une tâche ou une action dans un contexte donné et en sentiment de la valeur du résultat (outcome expectation) qui reflète le sentiment que les actions réalisées produiront les résultats espérés.

D’autre part, pour Bandura, la perception qu’a un individu de ses capacités à exécuter une activité influence et détermine largement son mode de penser, son niveau de motivation et son comportement. Les individus cherchent alors généralement à éviter les situations et les activités qu’elles perçoivent comme menaçantes mais n’hésitent pas à exécuter les activités qu’elles se sentent aptes à accomplir.

Des chercheurs (Bandura, 1997 ; Pintrich et Schunk, 1996 cités par Karsenti et Larose, 2001) ont montré que le sentiment d'auto-efficacité influence à la fois la motivation, les choix, la quantité d'efforts, la persistance face aux obstacles ou aux échecs. Selon Bandura, plus un système est facile à utiliser, plus l'utilisateur aura un sentiment d'auto-efficacité (Bandura, 1982).

Dans une situation d’apprentissage, ce sentiment d'auto-efficacité va être fortement influencé par les rétroactions (feedback) fournies par l’entourage (parents, enseignants et pairs).

Parmi de nombreuses théories de la motivation, Ryan et Deci (2000) définissent la Théorie de l’AutoDétermination (TAD) en anglais (SDT) la motivation en fonction de 3 besoins psychologiqes innés : compétence, autonomie, attachement interpersonnel (competence, autonomy, relatedness) qui conduisent à la motivation intrinsèque.

Dans le cadre de l’enseignement, le sentiment d’efficacité réside dans la croyance que l’enseignant a dans la capacité des élèves à apprendre, en dépit des contraintes extérieures du milieu scolaire. Le sentiment de la valeur du résultat est la croyance qu’un enseignant a dans sa capacité d’influencer les apprentissages des apprenants. Il s’agit d’une forme d’autoévaluation personnelle. De plus, selon Bandura (1993, cité par Daudelin, Dussault et Brodeur, 2002, p. 395), la motivation est gouvernée par l’attente qu’un comportement produira certains résultats de même que par la valeur ceux-ci.

Lorsqu'une personne se sent capable de produire un comportement et que celui-ci peut mener à des résultats importants pour elle, plus elle sera motivée à adopter ce comportement. Dans ce cas, on retrouve les deux dimensions du sentiment d'auto-efficacité pris en compte.

Dans le cadre de l'intégration des TIC par les enseignants, ce sentiment serait alors tributaire à la fois du sentiment de compétence face à l'intégration des TIC mais aussi de la valeur attribuée aux TIC dans l'atteinte des objectifs pédagogiques fixés.

On peut aussi l'analyser en termes de leur sentiment d'auto-efficacité face au scénario où les Technologies s'intègrent : avec une compétence technologique modérée un enseignant peu se sentir compétent si il base son évaluation sur la maîtrise pédagogique du scénario.

 Il m'arrive de temps en temps de partager la passion de mon mari qui pilote depuis de nombreuses années, vu du ciel tout est différent.

Pour moi c'est un grand bonheur que de marcher en montagne, et pour vous ?

Poussée par l'envie de mieux connaître l'Etre Humain, je me suis inscrite il y a plusieurs années à l'Association Nationale des Visiteurs de Prison (ANVP) afin de devenir visiteur à la prison de Fresnes (94).

Ces rencontres avec la plupart du temps de jeunes hommes incarcérés pour de lourdes peines m'a fait comprendre la chance qu'il m'a été donné d'une enfance heureuse.

Durant ces années, j'ai travaillé une écoute emphatique, interdisant tout jugement et j'ai fait de merveilleuses rencontres avec des détenus déterminés à payer et à changer, un kiné soulageant toutes les douleurs, un aumonier comprenant les nons dits , de jeunes étudiants donnant des cours aux détenus, des gardiens respectueux, des visiteurs passionnés. J'ai également compris ce qu'était la violence au quotidien et la vie carcérale.

Cet univers froid et violent mais parfois rendu merveilleux pour quelques heures, que j'ignorais m'a été révélé.

Le récit d'Atiq Rahimi "Syngué sabour - Pierre de patience", écrit à la mémoire d'une poéteesse afghane sauvagement assassinée par son mari, est si juste que tous ceux qui souhaitent se décharger d'un poids trop lourd à porter sont invités à le lire.

La préface d'Antonin Artaud introduit ce récit  : "Du corps par le corps avec le corps depuis le corps et jusqu'au corps".

Syngué sabour du perse syngue "pierre" et sabour "patiente". Dans la mythologie perse, il s'agit d'une pierre magique quer l'on pose devant soi pour déverser sur elle ses malheurs, ses souffrances, ses douleurs, ses misères ... On lui confie tout ce que l'on n'ose pas révéler aux autres ... Et la pierre écoute, absorbe comme une éponge tous les mots, tous les secrets jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate .. Et ce jour là, on est délivré.

Certains d'entre nous ont déjà fait éclaté leur pierre, d'autres parlent à leur pierre, certains la possède mais ne l'utilisent pas, avez vous votre Syngué sabour ?

Que peut-on dire de l'amitié qui ne soit pas banal ... je ne sais pas ... et pourtant c'est pour moi un incontournable sujet de blog. 

Peu nombreux mais si précieux, disponibles, à la fois critiques et affectueux, aimant partager mes joies et toujours prêts à m'aider à porter des fardeaux parfois trop lourds, voilà ce que sont mes amis.

A l'amitié

Ecrire pour y voir un peu + clair .... mais d'abord lire et lire encore

"Je n'écris, pour ma part, ni un roman ni des Mémoires. J'essaie de comprendre le peu que j'ai fait et comment tout cela s'est emmanché. Je n'écris pas pour passer le temps ni pour donner des leçons. Je n'écris pas pour faire le malin ni pour ouvrir, comme ils disent, des voies nouvelles à la littérature. Pouah! Je n'écris pas pour faire joli ni pour défendre quoi que ce soit. J'écris pour y voir un peu plus clair et pour ne pas mourir de honte sous les sables de l'oubli."

J. d'Ormesson

Je les aime tous !!! mes proches peuvent en témoigner

Cette passion remonte à mon enfance, mon grand père qui tenait à Paris une fabrique de traitement du cuir me laissait naviguer entre les machines, je n'ai pas oublié ni les odeurs ni la précision des finitions.

Le sac à main est à la fois utile et inutile, en cuir ou en tissu, noir ou en couleur, il renferme tout un univers féminin attachant.

Lorsque je pense à mes grands parents, mes parents, mon frère, mes enfants, mes petits enfants, mon mari, mes cousins et neveux, je me dis quelle belle famille! combien j'ai de chance d'avoir une famille.

Nous sommes tous éparpillés géographiquement mais pourtant si proches les uns des autres.

Le vécu d'avec les disparus est très présent en moi, mes grands parents, mon père, mon oncle vous êtes mes références de tous les jours.

Les réunions de famille sont toujours pour moi une source de bonheur ...

Lire tous les jours, ma seule drogue quotidienne, vouloir tout lire mais bien sûr ne pas pouvoir le faire, alors comment faire .... et surtout quelle place attribuer à la lecture ? 

Pour l'info, je lis au quotidien, le monde, les échos, les enjeux, plusieurs magazines de philosophie, psychologie,...

Pour comprendre, je lis doctissimo, science et vie, que choisir, intérêts privés, le monde2, ...

Pour le plaisir, toutes sortes d'ouvrages ...

Lire davantage ou faire autre chose, me faudra t-il choisir ?

Le temps qu'il fait chaque jour ... je préfère m'intéresser à celui qui s'écoule parfois lentement, d'autres fois rapidement.

C'est un sujet qui m'interpelle et c'est pourquoi cette semaine j'ai cherché à remonter au temps de l'enfance, celle de mes parents, la mienne, celle de mes enfants en triant et classant toutes les photos dont je disposais et j'ai trouvé quelques réponses à cette question posée dans un livre récent par Jean d'Ormesson : qu'ai je donc fait ? une vie sacrément remplie, voilà ce que je me suis dit.

Rien de bien original que de dire que voyager est agréable, que c'est une ouverture humaine, culturelle et géographique.

Il ya toutefois certains voyages qui nous aident à grandir et ce ne sont pas toujours ceux qui nous emportent au loin de chez nous.

Et puis il y a "le ou les" voyage(s) qui ouvre(nt) une porte et tout d'un coup la maison est grande ouverte. Pour moi, c'est un voyage au Bouthan partagé avec mon mari en novembre 1998.

Les domaines de vie sont le socle de ma réflexion sur la retraite.

Définir le contenu des domaines de vie pour mieux les connaître, les organiser ou les réorganiser et comprendre leurs intéractions permanentes comme le préconise Laurent Bouffies dans ses formations d'auto-coaching me paraît essentiel.

Il y a quelques années j'aurai pensé à une retraite bien méritée pour moi même au regard du nombre d'années passées à travailler mais aujourd'hui je pense un peu différemment et  si j'envisage des activités de "plaisir" je pense aussi mettre à disposition mes acquis pour des activités "utiles".